Entre Ophir et Rochor Road, Duo, le nouvel ensemble architectural. ©M+S Pte Ltd

Entre Ophir et Rochor Road, Duo est le nouvel ensemble architectural en plein coeur de la Cité-Etat. ©M+S Pte Ltd

En plein cœur du centre-ville de Singapour, DUO est un récent complexe immobilier de plus de 160.000 m2 qui intègre à la fois des appartements résidentiels, des bureaux, des commerces, des restaurants et même un hôtel. Sans doute à l’image de ce que pourrait être l’urbanisme ultra-moderne conjuguant tous les instants de la vie dans un même endroit…

Situées entre les rues Ophir et Rochor Road, ces deux tours qui forment un nouvel espace de vie entre les quartiers Malay et financier, ont été construites par l’architecte allemand Ole Sheeren, déjà connu à Singapour pour son œuvre, le condominium « Interlace », près d’Alexandra Road.

De façon symbolique, cet ensemble architectural moderne se veut aussi être la représentation d’une étroite collaboration entre la Malaisie et Singapour.

Entre Ophir et Rochor Road, Duo, le nouvel ensemble architectural. ©M+S Pte Ltd

Duo est l’oeuvre de l’architecte allemand Ole Sheeren . ©M+S Pte Ltd

L’une des deux tours est entièrement résidentielle et compte 660 appartements répartis sur 49 étages mais aussi plusieurs piscines dont une de 50 mètres et des jardins étendus. L’autre tour est quant à elle dédiée à des espaces professionnels ainsi qu’à des installations réservées telles que des salles de réception ou un centre de fitness et de spa. C’est aussi là que l’Andaz, la marque de boutique-hôtels de luxe appartenant au groupe Hyatt Hotels & Resort, a décidé d’ouvrir son premier établissement à Singapour et en Asie du Sud-Est. Avec 342 chambres, le cinq étoiles dispose aussi d’une piscine à débordement avec une vue imprenable sur la Cité-Etat.

Entre Ophir et Rochor Road, Duo, le nouvel ensemble architectural. ©M+S Pte Ltd

Le complexe immobilier compte aussi des restaurants, des bars et même un hôtel. ©M+S Pte Ltd

Parmi les nombreux restaurants, DUO compte Man Man et Tono, le premier étant spécialisé dans la cuisine japonaise, le second dans les fruits de mer. Au 39ème étage, le bar Mr.Stork offre une vue saisissante à 360 degrés.

Bref, c’est à la fois un lieu de vie, de travail, de détente. Un espace où l’on peut rester ou transiter en plein cœur de la Cité-Etat.

 

 

Exposition "Witness to War: Remembering 1942". ©National Museum of Singapore

Exposition « Witness to War: Remembering 1942 ». ©National Museum of Singapore

Jusqu’au 25 mars 2018, le National Museum of Singapore commémore le 75ème anniversaire de la capitulation de Singapour face aux Japonais avec l’exposition « Witness to War : Remembering 1942 ».

1942, Singapour connaît l’une des années les plus sombres de son histoire, en tombant aux mains des Japonais, après une semaine de combats sanglants. La colonie britannique ayant tout juste capitulé est alors placée sous occupation japonaise pendant trois ans et prend le nom de Syonan-To, qui signifie « Lumière du Sud » en japonais.

75 ans après, les souvenirs douloureux sont encore ancrés dans la mémoire des familles singapouriennes. Mais avant qu’ils ne tombent dans l’oubli, le National Museum of Singapore a voulu les capter, les figer et les faire entendre. Cette nouvelle exposition « Witness to War : Remembering 1942 » rend ainsi hommage aux survivants et aux vétérans qui racontent avec beaucoup de pudeur leurs terribles histoires.

Des témoins de la Seconde Guerre mondiale raconte leurs souvenirs de l'année 1942. ©National Museum of Singapore

Des témoins de la Seconde Guerre mondiale racontent leurs souvenirs de l’année 1942. ©National Museum of Singapore

Parmi les dizaines de témoignages, on retient notamment celui de Mr. Mani qui se souvient d’avoir cherché à se mettre à l’abri des bombardements avec sa famille, lorsque lui et sa sœur ont été blessés. Sur la route qui les conduisait à l’hôpital, les deux enfants –à l’époque- ont été séparés et Mr. Mani n’a jamais plus revu sa sœur.

Des témoignages tous émouvants et puissants que l’on peut lire, écouter ou voir dans l’enceinte de cette exposition. Le Musée a également placé des cartes postales à la disposition des visiteurs qui souhaiteraient écrire à ces rescapés de guerre, à ces témoins vivants. C’est un dialogue entre le passé et le présent qui se crée, comme pour mieux se souvenir et commémorer.

 

L'épée du Lieutenant-Général Tomoyuki Yamashita est pour la première fois présentée à Singapour. ©National Museum of Singapore

L’épée du Lieutenant-Général Tomoyuki Yamashita est pour la première fois présentée à Singapour. ©National Museum of Singapore

Le Musée met en avant des objets à fortes valeurs historiques qui témoignent aussi du passé. Et parmi les 130 éléments disposés figurent un canon anglais intégré dans une installation de sons et lumières, un drapeau de l’Union Jack avec des inscriptions japonaises, des uniformes de soldats mais surtout l’épée qui appartenait au Lieutenant-Général Tomoyuki Yamashita à la tête de l’Armée japonaise lors de la bataille de Singapour en 1942 et qui est présentée pour la première fois à Singapour.

 

Singapour vue par Benjamin Martinie. ©Tolt

Singapour vue par Benjamin Martinie. ©Tolt

Et pour cela, c’est un Français, Benjamin Martinie alias TOLT, qui est derrière la caméra.

Cinq vidéos d’une minute pour changer l’image que les Français ont de Singapour, voici le défi relevé l’été dernier par le photographe et réalisateur français, Benjamin Martinie alias Tolt.

C’est en effet une enquête réalisée par l’Office du Tourisme de Singapour en France qui a montré que les Français avaient de la Cité-Etat une image associée au « business », à « l’expatriation » ou au « luxe ». Loin d’une réalité singapourienne verdoyante, multiculturelle et gastronomique. « Toutes nos actions de communication visent à changer l’image de Singapour pour que celle-ci soit plus adaptée à la réalité », explique l’Office du Tourisme de Singapour à Paris.

Et pour casser ces idées-reçues, qui de mieux donc que Tolt, spécialisé dans la réalisation de courts-métrages sur des destinations méconnues ? En effet, ce jeune Français s’est fait un nom ou plutôt un surnom grâce à ses récits de voyage version moderne qui défont les clichés. En mai 2016, il publie sur les réseaux sociaux une vidéo intitulée « Don’t go to Iran ». Evidemment c’est du second degré. Et avec ce titre provocateur et ces images pleines de vie, Tolt énonce les cinq raisons pour lesquelles « vous pourriez vivre le meilleur voyage de votre vie ». Le film de trois minutes a été vu plus d’un million de fois sur la chaîne YouTube « Tolt around the World ». Et depuis d’autres épisodes de cette web-série « Don’t go to… » ont été mis en ligne, notamment sur la Finlande et l’Algérie.

Tolt réalise donc avant l’été cinq vidéos sur Singapour destinées uniquement au marché français et diffusées de juin à fin juillet sur Facebook. Afin de déconstruire les clichés sur la Cité-Etat, quelques thèmes ont été mis en avant dans ces clips : « Singapour, une ville aseptisée et sans culture ? », « Singapour, pas authentique et sans saveur ? », « Singapour, juste du béton et des gratte-ciels ? », « Singapour, seulement pour les voyages d’affaires ? ». Le 5ème opus donne quant à lui une vision plus générale du pays.

Aériennes, accélérées ou ralenties, ces images révèlent toute la diversité et la richesse de Singapour.

« Je pense que ma « marque de fabrique » réside surtout dans le point de vue adopté dans mes vidéos, explique Benjamin Martinie. J’essaye toujours de me situer entre publicité institutionnelle -qualité de l’image, du montage- et témoignage personnel -images authentiques, spontanées et proches des populations locales dans la mesure du possible ». Avant d’ajouter, « c’est sûrement ce qui permet aux spectateurs de s’identifier et se projeter ».

Au total, les vidéos ont été vues plus de 3,5 millions de fois en cumulé. Un résultat dont l’Office du Tourisme de Singapour en France se réjouit, en espérant que les futurs touristes français envisageront désormais de rester à Singapour plus que le temps d’une courte escale.

Les vidéos ci-dessous sont également disponibles sur la page Facebook Singapour Le Mag:

« Singapour, une ville aseptisée et sans culture ? »  https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1695938210417385/

« Singapour, pas authentique et sans saveur ? »

https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1653303134680893/

« Singapour, juste du béton et des gratte-ciels ? »  https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1622865087724698/

« Singapour, seulement pour les voyages d’affaires ? »  https://business.facebook.com/VisitSingaporeFR/videos/1591417190869488/