L’Eastern & Oriental Express, sans doute le train le plus luxueux d’Asie du Sud-Est assure la liaison entre Singapour et Bangkok depuis 1993. En trois jours et deux nuits, ces 22 wagons à la livrée vert parcourt plus de 2.000 km, avec à son bord un maximum de 132 passagers et d’une  soixantaine de membres d’équipage parmi lesquels on compte le chef français, Yannis Martineau.

Pour en savoir plus, lisez l’article Singapour-Bangkok: un voyage hors du temps à bord de l’Eastern & Oriental Express

L’île est moins connue que sa voisine, Bintan, et pourtant Batam n’est qu’à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Singapour. Certes ses plages sont moins réputées que celles de la grande Pulau Bintan mais de nombreux complexes hôteliers se construisent et parient sur le tourisme en expansion.

Au départ de l’embarcadère de Harbourfront, seules 45 minutes suffisent pour traverser le détroit de Singapour et rejoindre l’île indonésienne. Le centre-ville grouille de petites échoppes de fortune installées sur les trottoirs. Subitement, on est loin du Singapour ordonné et organisé. Dans les terres, les paysages vallonnés et verts intenses contrastent fortement avec la mer d’un bleu tendre que l’on aperçoit au loin. Le long de la route, défilent cocotiers, bananiers et autres plantations de fruits du dragon.

Sur l’île de Galang, accessible par la route depuis Batam, demeure un ancien camp de réfugiés vietnamiens arrivés dans les années 1980 par les fameux boat-people. Et sur celle de Rempang, se dresse au sommet d’une colline un temple bouddhiste dédié à la méditation, Pa Auk Tawya Vipassana Dhura Hermitage.

Une journée suffit au dépaysement le plus total.

Dans ce quartier situé au nord-est de la Cité-Etat, le temps semble s’être arrêté.

Lorong Buangkok est le dernier « kampong » de Singapour. De ce village des années 1960, il ne reste qu’une dizaine de maisonnettes en bois et au toit de tôles, le long d’un étroit sentier de terre.

Une atmosphère rurale et presque charmante y règne encore alors qu’à quelques centaines de mètres de là, les grues et les engins s’agitent pour faire sortir de terre des immeubles dignes d’un Singapour plus moderne.

 

Chaque année, à l’automne, lors du 9ème mois du calendrier lunaire, des milliers de pèlerins de la région se rendent sur la petite île de Kusu, située à moins de 6km de Singapour pour rendre hommage à la fois aux Saints malais et aux Dieux chinois.

En haut d’une butte, se trouvent trois autels dédiés à des divinités malaises auxquelles les pèlerins demandent grâce pour obtenir santé, bonheur, prospérité, chance, fertilité et même réussite aux examens, en accrochant notamment sur les branches d’arbres des rubans jaunes, le long des 152 marches qui conduisent au sommet. C’est sans doute le seul endroit à Singapour où il est toléré d’écrire sur les murs. Les joueurs de la loterie nationale n’hésitent pas à inscrire sur les roches à l’entrée de ce temple les 4 numéros de leur choix en espérant que cette combinaison devienne gagnante après leur pèlerinage sur l’île.

Près de la plage, c’est le temple chinois Da Bo Gong qui attire les fidèles, venus prier pour demander notamment prospérité, guérison et sécurité.

L’île de Kusu ou de la tortue, devenue célèbre pour sa légende selon laquelle une tortue se serait transformée en île pour venir en aide à deux pêcheurs –un malais et un chinois- naufragés, a accueilli plus de 47.000 pèlerins en 2012.

© Colombe Prins2

Amoy street et ses climatiseurs

Il y a les jolies façades des shophouses de la rue Amoy Street et puis, il y a aussi l’envers du décor, vu des hauteurs de Ann Siang Hill Park.